dimanche 11 mars 2012

des ajoncs

Non, je ne les publierai pas, pas maintenant, les photos des plantes mortes...

C'est déjà asez démoralisant pour moi. Je ne vais pas exporter, quand même !
Tout a gelé... 

grillées les bougainvillées, 



 grillés les aloès,





défunts, les carpobrotus 

la calaminthe nepeta, si aimée des insectes 
les soucis eux-mêmes.
Les oeillets, comme les rosiers, ont survécu, mais quoi, il faudra attendre. Ce n'est pas leur heure.


Pas grand-chose pour prendre la relève.... Le romarin, aux fleurs si discrètes. Avec de rares , si rares abeilles.
 Ont-elles assez de nourriture près des ruchers, ou en reste-t-il si peu ?


 ça manque d'eau.



Dans le paysage, c'est tout gris ...
Les bruyères sont fleuries mais de loin, à peine si on  remarque leurs petites fleurs.

Les lavandes se préparent, sortent timidement les toutes premières corolles.


Dans le paysage, ça serait tout gris ...  s'il n'y avait les ajoncs.






Pas trop flamboyants. Ils ont eu froid et soif, eux aussi.
assez haut (DFCI AL63, près du Col de Creu) une crête très ventée (1° mars)
 Et la floraison s'étale depuis longtemps. Mais ça n'explique pas tout.

 
A environ 110 m d'altitude, après trois jours de gel et forte tramontane (5 février)


presque au même endroit que la précédente, 29 mars 2010
 - oui, 2010, où il y avait eu pourtant 8 jours de neige -
Eh oui, justement, la neige, c'est de l'eau, et recouverts ils avaient été protégés




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14 Décembre 2010



22 janvier 2010


Les ajoncs, ça pique, leurs feuilles sont transformées en épines,
 ce qui donne à leurs jeunes tiges pas encore ramifiées l'aspect de vertes brosses à cheveux un peu fines, sans poignées donc inutilisables;
 ça peut même faire "sapin de Noël", après l'heure... avec les "cadeaux" de la tramontane

C'est que les épines, même toutes petites, ça accroche bien,
 surtout ce qui ne devrait pas être là !  (février 2011)

Je ne sais pas quelles bêtes transportent leurs graines, mais on les retrouve facilement aux milieux de certaines vignes. Elles roulent peut-être dans les pentes après tout.
Tout jeune, la plantule a de toutes petites feuilles trifoliées qui disparaissent au profit des fameuses épines. Epines courtes et nombreuses, denses, bien moins méchantes que celles de certains genêts ou des "acacias".
Pas bien méchant, à ce stade. Attraper le collet entre le pouce et l'index, tirer, ça vient tout seul. Un peu plus grand aussi d'ailleurs c'est facile à tirer, mais il vaudra mieux se munir de gants costauds...
Dans cette ancienne vigne, la question ne se pose plus, retour à la friche ! dommage les murettes étaient bien belles...

Je le prenais pour Ulex minor, jusqu'à ce que j'aie vu les Ajoncs de Provence de Foise, qui m'ont mis le doute

mais  je lis chez J.Tosti (Fleurs du Roussillon) qu'il est absent du département : c'est donc bien l'ajonc de Provence, comme le pense Foise

Ulex parviflorus Pourr. (ajonc de Provence) : arbrisseau de 30 cm à 1 m, très épineux, fleurissant dès l'hiver parmi les rochers siliceux, refleurissant parfois à l'automne. Floraison très dense. Les fleurs, d'un jaune doré légèrement orangé, ne sont pas très grandes (inférieures à 1 cm). Nom catalan : gatosa.

12 mars: Je suis retournée faire quelques photos, avec le soleil

on voit encore bien quelques parties sèches


Ils ont l'air requinqués, bien qu'il n'ait guère plu depuis la semaine passée.
Et ils sont toujours les seules fleurs à faire quelque effet, avec les mimosas et les amandiers, sur le déclin (floraisons échelonnées).

tout petit "géranium",
(Erodium foetidum)
 La couleur est vive (dure à capter)
 mais la corolle est si discrète

mimosa, ajoncs, ruches

mimosa, défleuri ou gelé (là-haut),
mais une abeille tentait sa chance
une corolle d'à peine 2cm pour ce souci sauvage


2 commentaires:

  1. Je penche pour l'ajonc de Provence... Mais je me prononcerai lorque je les verrai et lorsque j'irai j'aurai les gousses, un élément important à observer pour toutes les fabacées.

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  2. La nature se remet de ses excès! Après une période de froid intense certaines plantes perdent la partie visible mais repartent de la souche et il faut être simplement patient.
    Je vois que tu as une grande expérience avec l'Ajonc de Provence et de ses épines.
    La sécheresse ( et le vent dessèche terriblement) met à mal davantage que le froid.
    Merci pour avoir mis une légende sous la figue de Barbarie , avec cette couleur je n'y aurais jamais songé!

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