vendredi 14 octobre 2011

la petite tortue, je l'ai trouvée :

J'ai espéré la trouver, la petite tortue ... dont j'avais lu sur le site "Papillons de Poitou-Charentes" qu' elle s'y faisait rare il y a quelques années.
et je l'ai trouvée fin mai, mais pas ici, ni en Poitou-Charentes d'ailleurs, en Franche-Comté.
Sur des "ronces" palissées et jardinées, une variété sans épines, je ne sais pas si on peut encore appeler ça "ronce", aux sarments mêlés avec un rosier rouge. C'était joli, mais ma première photo étant un peu trop lumineuse, je voulais en refaire d'autres trois jours après.
Eh bien, j'ai oublié, quand j'ai vu le papillon...





Je ne l'avais pas reconnue avec certitude, et je ne pouvais ni me connecter, ni consulter mes livres.
Je reprends seulement maintenant cette série de photos. Et je repense à vérifier .
et c'est bien  elle, et pas la grande tortue


Et en fait, je la retrouve le lendemain 30km plus loin, au sud de l'Alsace, sur une scabieuse -ou une knautie?

Et de nouveau les 10 et 12 juin dans le sud des Vosges -  la distance entre les emplacements des deux séries étant d'une dizaine de mètres


cliquer sur l'image l'agrandira


Pas si rare semble-t-il...

La petite tortue ou vanesse de l'ortie (Aglais urticae Linnaeus, 1758 ; Nymphalis urticae) est un papillon diurne de la famille des Nymphalidae, de la sous-famille des Nymphalinae et du genre Nymphalis.
Le nom Aglais est un hommage à Aglaia, c'est-à-dire Aglaé. Il s'agissait de l'une des trois Charites (appelées les trois Grâces chez les Romains), celle de la beauté éblouissante, de la splendeur. Le terme urtica fait référence à la principale plante hôte de la chenille de ce papillon, Urtica dioica, la grande ortie[1]     (Wikipedia)

vendredi 7 octobre 2011

on a de la visite !

Drôles de bêtes, j'en avait déjà vu en élevage, mais en liberté, ils se dissimulent si aisément  que je peux bien passer cent fois à côté sans les soupçonner.
Mais là, sur le crêpi, énorme, vert, je l'ai repéré de loin.
En me demandant pourquoi il n'avait que 4 pattes. Car un phasme, c'est bien un insecte, non?
Et que fait-il sur la maison? ça mange quoi ces bêtes-là? Herbivores, non? Rien à brouter là-dessus !
Et la tête, elle est où la tête? En haut, en bas?
- Non ! au milieu !
En fait les pattes de devant sont jointes en avant dans le prolongement du corps*, ce qui donne à leur partie la plus fine un aspect de longues antennes. Avec quelque chose accroché entre qui ressemble à une toile ou à un cocon d'araignée, ou du duvet d'une graine.
Et les yeux se trouvent entre les coins des trois petites photos.
Taille (tel que sur la photo, avec les pattes en avant) * une quinzaine de centimètres
( *Je lis ici que cette position est une position de défense et dissimulation, normalement, ce qui donne à penser qu'il a pu être dérangé - oiseau, chat-  mais sur d'autres documents on dit qu'il se laisse aussi tomber au sol, toutes les pattes dans l'axe du corps, avec donc l'aspect immobile d'une brindille)


Ici la queue    >
Pour agrandir cliquer sur la photo
 Le premier topo que je trouve est sur Wikipedia , bien sûr (merci, mais c'est succint) :
[On trouve trois espèces sur le territoire français métropolitain, essentiellement dans la moitié sud du pays, et le long du littoral Atlantique :
La majorité des espèces a une distribution tropicale et équatoriale (Asie, Amérique et Océanie). Ils sont plus rares en Afrique continentale. On trouve notamment de nombreuses espèces dans les départements d'outre-mer, notamment en Guyane française. Sur l'île de Bornéo, dans la région du Sabah, vit le Phobaeticus chani, le plus long insecte du monde.

Mode de vie

Les phasmes sont des insectes herbivores, plus précisément phytophages, se trouvant ainsi en bas de la chaîne alimentaire (on observe exceptionnellement des cas de cannibalisme en captivité en raison de la promiscuité des enceintes d'élevage). Leur principaux prédateurs sont des oiseaux, de petits mammifères (Lémuriens, certains rongeurs…), des insectes (Mantes religieuses, fourmis, punaises…), et des araignées.
Pour survivre, ils se fondent dans leur environnement en imitant à la perfection des brindilles (avec toutes leurs particularités : taille, noeuds, cicatrices des feuilles), des feuilles mortes ou vertes, voire des lichens ]

Pour lire la suite

Alors, phasme gaulois?
espagnol ?
de Rossi ?
La couleur n'est pas un indice , ils en changent, du vert au brun
Le second, Leptynia hispanica, selon Wikipedia est censé manger du lierre, le troisième des tiges de ronces - on n'a pas ça à proximité...

Remarque:
Un phasme espagnol , mangeant  uniquement la dorycnie, >>>
Dorycnium pentaphyllum (qu'on ne voit guère ici non plus, et pour cause, elle aime le calcaire, ici c'est du schiste, la photo de droite a été prise dans l'Hérault) apparaît sous un autre nom (Pijnackeria hispanica), dans le plus riche des sites que j'ai pu lire, et qu'il faut ouvrir absolument : celui de l'ASPER (Association pour la Systématique des Phasmes et l'Etude de leur Répartition), où on ne cite d'ailleurs pas Leptynia hispanica, du moins pour la présence en France . De toute façon, ce n'est pas celui-là, bien plus petit que celui que j'ai vu.

Donc après lecture de ce dernier site, je conclus qu'il s'agirait de Bacillus Rossius, qui peut vivre sur le rosier aussi (il y en a pas loin, de fait) et qui est le plus grand des 3 phasmes français.
<<< La photo de la tête et de l'oeil correspond,


             celle de l'extrêmité de l'abdomen aussi.  >>>


Une femelle, forcément.
Il y a très rarement des mâles.
(Reproduction par parthenogenèse)






Il me reste qu'à prendre le temps d'aller explorer nuitamment les rosiers  comme conseillé (à moins que l'éclairage de rue ne les rende aussi discrets que pendant la journée).

Passionnant, ce site de l'ASPER !

jeudi 6 octobre 2011

expédition australe pour des chercheurs de Banyuls

Laboratoire Arago
UPMC (Université Pierre et Marie Curie) 

Des bâtiments, des gens, mais à part quelques éléments visibles... l'aquarium ouvert au public, le bateau NEREIS II souvent au port, la bouée d'observation au centre de la baie, les affiches du Biodiversarium,
... qui sait  à quoi ça sert?
des termes et des sigles dont on ne sait pas trop ce qu'ls recouvrent,
quelques articles dans un journal de temps en temps
que savons-nous du travail qui s'effectue ici?

Eh bien, puisqu'hier on parlait d'un départ d'expédition vers les Kerguelen, bonne occasion d'aller à la pêche aux connaissances.

Comme on n'est jamais si bien informé qu'à la source, exploration - très superficielle- du site aux nombreux sous-sous-sous chapitres... >> http://www.obs-banyuls.fr/
J'ai ouvert beaucoup de pages, avec un arrêt sur l'actualité de demain* et de la semaine prochaine (Fête de la science - voir article précédent)
Et je copie ici un florilège de ces pages lues, pour pouvoir les retrouver aisément. Tous les paragraphes surlignés sont des copies
                                            
*    Conférence Grand Public "Histoire de la vigne et du vin en Roussillon" le 7 Octobre 2011 à 17h15
présentée par Monsieur Pierre TORRES, Oenologue, dans le cadre de la Fête des Vendanges. Monsieur TORRES dédicacera son dernier ouvrage paru aux éditions Trabucayres "Une histoire de la vigne et du vin en Roussillon" à l'issue de sa présentation. Amphithéâtre A.Guille - Bt B 1er étage


Nous y voici:   ACTUALITES

[   La campagne KEOPS2 en ligne

 La campagne KEOPS piloté par le LOMIC quittera l'ile de la Reunion le 8 octobre. 9 scientifiques du LOMIC participeront à cette expédition de deux mois dans les 50eme hurlants. Pour suivre le déroulement de la campagne suivre le lienNouvelle fenêtre  ]
(j'ai vérifié, ça fonctionne)



(ça y est ils ont pris l'avion hier, c'était l'info qu'on a entendue, mais le matériel avait été préparé dès mars et acheminé depuis longtemps)







 

[Préparatifs pour les mers australes

Le projet international KEOPS2, piloté par des chercheurs du LOMIC,  a pour objectif d’étudier le rôle de l’océan austral dans le contrôle du climat et le fonctionnement de l’écosystème marin.  Cinquante scientifiques de 9 laboratoires français et 6 instituts étrangers s’embarqueront en Octobre 2011, à destination des cinquantièmes hurlants, sur le Navire Océanographique Marion Dufresne de l’IPEV**. C’est au voisinage des îles Kerguélen qu’ils travailleront pendant plus d’un mois pour  observer, prélever, analyser une multitude d’échantillons.]


LOMIC kesako ?

Laboratoire d'Océanographie Microbienne

[Le laboratoire d'Océanographie MICrobienne (LOMIC) a été crée le 01  Janvier 2010. Cette unité mixte UMPC-CNRS est rattachée à l'Institut national des Sciences de l'UniversNouvelle fenêtre , mais est aussi thématiquement en interaction forte avec l'Institut d'Ecologie et de l'EnvironnementNouvelle fenêtre Nouvelle fenêtreet l'Institut des Sciences BiologiquesNouvelle fenêtre. le LOMIC rassemble des compétences dans les domaines de la biogéochimie marine, de la biodiversité et de l'écologie microbienne, de la physiologie des microorganismes marins et des biotechnologies. ]
...
(autre page)

[l’objectif général du LOMIC est d’étudier les interactions réciproques entre un milieu changeant et varié, l’océan, et les micro-organismes qui l’habitent.

 Ces études sont menées pour :
 1) Identifier les principaux acteurs et quantifier les processus clef qui déterminent les propriétés biogéochimiques de l’océan.
 2) Comprendre le lien entre la diversité des communautés de micro-organismes, les fonctions/activités  métaboliques, et les caractéristiques de l’environnement.
 3) Comprendre le lien entre la physiologie des micro-organismes et leur environnement.
 4) Développer des produits biotechnologiques issus des micro-organismes et des outils pour la détection de micro-organismes en particuliers pathogènes ou toxiques.
                                                                                                                Stephane Blain - 04/06/10]



Euh... ça suffira pour aujourd'hui !
Encouragements aux chercheurs en partance !

Fête de la science 2011: Banyuls sur Mer

Un programme très tentant, à l'Observatoire Océanologique de Banyuls sur Mer


euh...
           ... à condition de bouger...

                    Cette année, je dois ABSOLUMENT BOUGER

Demandez le programme(PDF) !

http://www.obs-banyuls.fr/fr/la_bibliotheque/pour_le_grand_public/evenements/fete_de_la_science_2011.html

dauphins morts, la police enquête

tristesse, atterrement...
Quelle honte !

   Trois dauphins morts et attachés par la queue à un bloc de béton ont été découverts lundi dans la calanque marseillaise de Morgiou, à 58 mètres de fond, par deux monitrices d'un centre de plongée de Cassis (Bouches-du-Rhône), a expliqué l'une d'elles à l'AFP jeudi. Fabienne Henry, responsable du centre Narval Plongée à Cassis, et Jacqueline Dozin, une monitrice du club, effectuaient une plongée profonde au large de la calanque de Morgiou, située au coeur du futur parc national des Calanques, lorsqu'elles ont fait cette découverte, a indiqué Mme Henry, confirmant une information du quotidien La Provence. (TF1.fr)


http://www.leparisien.fr/marseille-13000/calanque-de-marseille-3-dauphins-morts-et-lestes-decouverts-par-des-plongeuses-06-10-2011-1642207.php

http://tianplus.blogs.nouvelobs.com/archive/2011/10/06/marseille.html


J'espère quon retrouvera les auteurs de ce geste...



liens utiles

*site du GREC: Groupe de recherche sur les cétacés : http://www.cetaces.org/

*Gecem (Groupe d'études des cétacés en Méditerranée) : http://www.gecem.org/  où on lit notamment ces consignes:

Que faire si vous trouvez un Cétacé échoué sur la côte méditerranéenne ?
Veuillez contacter le Réseau Echouage le plus rapidement possible au 04-91-26-72-25 et prévenir les services municipaux ou les pompiers.
Ne touchez pas l'animal, qu'il soit mort ou vivant, avant l'arrivée des personnes compétentes.
Consultez la rubrique Réseau Echouages pour plus d'informations.
  







mercredi 5 octobre 2011

le dernier «rectangle blanc» de la planisphère.

Six hommes  ont  rayé de la carte le dernier «rectangle blanc» de la planisphère. Ces six militaires français de Chamonix  (GMHM) ont affronté depuis un mois les conditions climatiques les plus terribles pour relever ce défi , ce que d'autres avaient tenté en vain ...

C'est en Amérique du sud, dans la Cordillère de Darwin


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Félicitations !