lundi 31 janvier 2011

Tranfesa, un site qui m'intrigue

La gare et toutes les activités liées au rail occupent une immense place à Cerbère
             place au sens d'espace, et place historique, place économique aussi !

Il me faudra y consacrer une page entière
ou plus !

Mais c'est un tel travail que je le recule, trop de photos pas encore prises...


 Mais voici que je viens de croiser une photo, qui me "relance" sur le sujet.

 "Tranfesa"
quelques lettres sur un wagon, quelques clics pour associer ce nom, synonyme ici d'employeur, à un univers plus vaste...
Tranfesa, dont l'activité a mis fin au travail de transbordement entre les wagons espagnols et les wagons français bloqués chacun sur des voies de largeurs différentes.

Transfesa, ici, c'est ça :

on y échange les essieux des wagons, pour qu'il puissent poursuivre le voyage...

Une visite possible, régulièrement proposée, entre le tour de l'arrière-pays, et la visite d'un autre monstre sacré, mais que je n'ai jamais pris le temps de faire, parce que le circuit est trop long et que je marche trop difficilement le matin.

Je l'ai visitée... en dessins, avec "Plume de fer", une très belle exposition de Thierry Delory

et en photos, avec  

thierry llansades - suivre les "tags", mots-clés,  le tag Tranfesa m'offre une  (2° photo) 

  puis  adria95tren  et un album de hans.hirsch  parmi beaucoup de photos de partout... 

Tout ça ne donne pas une vue d'ensemble...

Sur le site de Cerbère, ce document  de la société elle-même ne m'a rien appris. Cerbère n'est qu'une toute petite partie de leur logistique... alors qu' ici c'est un employeur important

 Par contre, j' ai trouvé un film signalé par  "fou du rail" dans "forum des machinistes sncb" (lire aussi les questions et réponses qui suivent) propre à satisfaire un peu mieux ma curiosité...
sauf que j'ai mis si longtemps pour le charger
...pour lire finalement que " je n'ai pas le logiciel qu'il faut pour le visionner"  (ça se peut ça????)

 ... en attendant de visiter en vrai !

au stade (travaux digue)



Au stade, ça bouge peu, l'activité est surtout la rotation des toupies de béton vers le port. La plupart des Acropodes* ont été posés en octobre-novembre, mais il en manquait, plus ou moins remplacés en attendant par des 9t.
  * le nom exact : l’ACCROPODE™II
J'ai trouvé le document technique pour les curieux :
http://fr.concretelayer.com/images/files/plaquette_accropode2_fr1108.pdf



En fait il en reste 6 en bas et 10 au stade, coulés en automne, plus une "armée" de blocs "cubiques" de 9t .
Au stade, en fin d'après-midi,  le portail est ouvert et j'en profite pour prendre quelques vues



le coin pique-nique du stade, normalement...






Les moules des deux sortes sont encore là, 10 gros et je n'ai pas compté les autres...


devant les gradins et les vestiaires , deux bandes de béton accueillent les 22t démoulés et leurs moules






je n'ai pas vu le dispositif pour la réserve qui permet d'enfiler une barre et de les soulever




La station est bien intégrée dans le milieu à présent, les étourneaux la squattent.




Mais une grosse grue est arrivée ce 31 janvier, il y a du transport dans l'air...

vendredi 28 janvier 2011

WANTED: la petite tortue.

Aglais urticae (Linnaeus, 1758)
un avis de recherche  en date de mai 2008, sur l'ancien site Papillons de Poitou-Charentes

Depuis ils semblent avoir reçu de nombreux signalements concernant        
la petite tortue 
  NymphalidaeNymphalinaeNymphalini

Elle vit sur les orties, et à l'époque, ils pensaient qu'il était en disparition et demandaient des signalements


 A toutes fins utiles...




papillon bien camouflé : mégère (ou satyre)



Resté un bon moment sur Flickr sans réponse quant à son nom. Je suis têtue, je l'ai remis avant qu'il disparaisse, et c'est encore Agnès qui m'a trouvé son nom.
Voici donc: 


Lasiommata megera, alias "la mégère", ou le satyre*,

 NymphalidaeSatyrinaeElymniini

* ce doit être un des rares papillons qui a reçu deux noms, suivant les sexes (la femelle est un peu plus pâle que le mâle)


Bien adapté pour se cacher en sous-bois, bord de taillis, on l'aperçoit et on tente de le garder en vue s'il se pose un peu plus loin.
Car autant il est voyant, ailes déployées, autant le dessous des ailes resserrées a la couleur du bord de chemin ou il s'est posé. Tu l'as vu, tu l'as vu... tu ne le vois plus... Perdu !


L'approcher, sans le faire fuir, cadrer sans le lâcher des yeux...
Un, on évite d'avoir le cache d'objectif qui se balance, écharpe flottant au vent... pas la peine d'augmenter la difficulté!
Car c'est un exercice délicat !
Au soleil rasant de la fin d'après-midi, l'écran est de peu d'utilité...
Quant au viseur, il impose de quitter le papillon des yeux en vue directe, cadrer large - pour prendre ses marques sans flou - avant de zoomer.
Ajoutons que j'y vois mal (dans le viseur) avec les lunettes, et que dès lors que je les soulève, je perds du coup les repères précédents... que j'ai intérêt à avoir mémorisés
- enfin... leur forme, plutôt, parce qu'en plus, la couleur change, le contraste augmente énormément dans le viseur !

 Car comme Mr (ou Mme) a la couleur des feuilles et des taches de lumière autour, il faut disposer de repères tels que la forme particulière d'un caillou ou d'une branche pour le retrouver...
... enfin, s'il n'est pas parti entre temps !
Sans vouloir me vanter, je trouvais que j'avais fait des progrès depuis l'année précédente et mes premiers essais...
 encore un été et j'y arriverai !

les premières photos sous-marines

C'est à Banyuls qu'elles furent prises, non je ne les ai pas vues, c'était à la radio qu'ils en parlaient, un prix doit être remis au Laboratoire Arago (Louis Boutan n'ayant pas d'héritier)

j'ai cherché à en savoir plus...

Les toutes premières photographies sous-marines ont été obtenues en 1893 par le biologiste Louis Boutan (1859-1934), avec un appareil de sa conception. Les bases théoriques de ses travaux furent publiées en 1900 chez Sleicher à Paris, dans son livre La Photographie sous-marine et les progrès de la photographie.  (Wikipedia: lire la suite..)

C'est au cours de ces recherches qu'il fut littéralement émerveillé par la découverte des paysages sous-marins « avec leurs prairies aux hautes herbes, leurs escarpements de rochers aux cavités peuplées de toute une faune ». Ses travaux le feront considérer par la suite comme un précurseur dans le domaine de la photographie sous-marine.

[modifier] Le premier caisson rigide à pression compensée

Louis Boutan comprit que là où il restait suffisamment de lumière pour agir sur la rétine du plongeur, il devait être possible d'enregistrer une image photographique. En 1893, conscient des difficultés qu'il allait devoir surmonter, il entreprit avec son frère Auguste, ancien élève de l'École Centrale, de construire la première chambre photographique étanche. Il ne faut pas perdre de vue qu'à cette époque, les plus petits appareils utilisaient des plaques de 9 x 12 cm (les photos étaient tirées par contact et non agrandies, la visée se faisait sous le voile noir et la sensibilité des émulsions était très faible. En outre, avec des formats importants auxquels nous ne sommes plus guère habitués, l'obtention d'une profondeur de champ importante nécessitait l'usage de très faibles ouvertures relatives, de sorte que les poses étaient nécessairement très longues.
Le premier appareil utilisé en plongée fut une chambre 9 x 12 non extensible, de type Detektiv, capable d'exposer successivement 6 plaques de verre. Cette chambre était logée dans une boîte parallélépipédique en cuivre dont le couvercle était rendu étanche par un joint de caoutchouc serré à l'aide d'arceaux métalliques. Cinq trous fermés par des plaques de verre étaient destinés à l'objectif et aux divers viseurs. Deux passages étanches permettaient de commander l'obturateur et le changement des plaques. La mise au point et l'ouverture du diaphragme étaient fixés à l'avance, avant l'immersion du caisson.
Afin d'éviter les effets de la pression de l'eau sur le caisson, celui-ci était relié par un tube à un ballon externe rempli d'air et qui se comprimait au fur et à mesure de la descente, de façon à assurer automatiquement l'égalité des pressions internes et externes, limitant ainsi les risques d'entrée d'eau. Pour compléter le tout, un trépied en fer forgé à branches coulissantes permettait d'installer la chambre de façon stable, ce qui était évidemment indispensable en raison des temps de pose pouvant aller de 5 à 30 minutes. Les premières photos subaquatiques furent prises entre 3,5 et 11 m de fond.
Par la suite, encouragé par les premiers résultats, Louis Boutan fit construire un second appareil amphibie de plus grand format, 18 x 24 cm, et muni d'un objectif plus lumineux permettant de réaliser des photographies « instantanées ».

[modifier] La première lampe photo sous-marine

La lumière solaire était suffisante pour opérer à 3 ou 4 mètres sous l'eau mais aux plus grandes profondeurs, l'absorption trop forte nécessitait le recours à un éclairage artificiel.
L'idée d'utiliser la lumière électrique fut vite abandonnée car les techniques encore rudimentaires à l'époque auraient nécessité des moyens techniques beaucoup trop importants et difficiles à mettre en œuvre.
On ne parlait pas encore de flashes mais de « lampes-photos ». L'usage du magnésium, sous forme de poudre ou de rubans, était connu mais pour l'utiliser sous l'eau, il fallait l'enfermer dans une ampoule remplie d'oxygène et l'enflammer à l'aide du courant fourni par des piles électriques. Malheureusement la combustion était irrégulière et l'ampoule, soumise à des variations importantes de pression et à des chocs thermiques, éclatait très souvent.
Le problème fut résolu par la suite à l'aide d'un système fort ingénieux mais passablement lourd et encombrant. Une barrique en bois de 200 litres permettait d'emmagasiner de l'air enrichi en oxygène. À sa partie supérieure était assujettie une cloche de verre communicant avec l'intérieur de la barrique par plusieurs trous de gros diamètre. Le fond de la barrique était percé de nombreux petits trous afin de permettre l'entrée de l'eau tout en évitant de trop grandes turbulences et l'ensemble était lesté de 300 kg de plomb.
Dans la cloche se trouvait une lampe à alcool avec à ses côtés une petite boîte contenant de la poudre de magnésium que l'on pouvait souffler sur la flamme grâce à une poire en caoutchouc située à l'extérieur de la barrique et reliée au dispositif par un tube. Arrivé sur les lieux, Louis Boutan équipé de son scaphandre descendait son appareil au fond de l'eau. Lorsque celui-ci était installé, il tirait sur sa corde de sauvetage, le patron de la barque allumait la lampe et laissait descendre la barrique. Après avoir disposé son éclairage, le photographe ouvrait son objectif et pressait sur la poire en caoutchouc pour enflammer le magnésium et provoquer l'éclair nécessaire à la prise de vue. La combustion durait environ 5 s et il ne permettait pas de réaliser de véritables instantanés.

Pus tard, Louis Boutan parvint à réaliser des prises de vue à des profondeurs de l'ordre de 50 m avec des appareils télécommandés par des électroaimants, la lumière étant fournie par des lampes à arc étanches. (tiré de http://fr.wikibooks.org/wiki/Photographie/Personnalit%C3%A9s/B/Louis_Boutan )


 J'ai même trouvé la photo d'une copie du matériel utilisé :
http://www.cinemarine.net/cinemarine/fichiers/File/historique.pdf : historique de la photographie sous-marine, les tentatives précédentes, car il y en eut, et l'évolution ultérieure
On y voit plusieurs des photos de Louis Boutan  dont des autoportraits sous-marins, des schémas...

 Bonne lecture !


Maxi trimaran BP : équateur franchi

Ce vendredi, à 5h56, Pascal Bidégorry et son équipage ont franchi l'Équateur, premier point de passage attendu dans le parcours du Trophée Jules Verne. Après 5 jours 17 heures 44 minutes et 15 secondes de navigation, l'équipage du Maxi Banque Populaire V établit la deuxième performance réalisée sur le parcours Ouessant/Equateur.

lors de son passage à Port-Vendres, 30mai2010

jeudi 27 janvier 2011

elle s'appelait Klaus

C'était il y a deux ans, elle a volé des toits

arraché de nombreux volets roulants


des bords de toit, des cheminées

tombées vers le Sud


 



ou vers le Nord ( alors que le flux principal était d'Ouest)
laurier-rose (mal planté?) déraciné et déplacé avec sa motte



déracinant de nombreux arbres...

Plus de 190 km/h , au Cap Béart
et en montagne aussi, les forêts des hauts-cantons ont beaucoup souffert...

mardi 25 janvier 2011

sauterelles à Batère

Oh, la belle verte ! Tiens, qu'est-ce qui est à côté d'elle? 
ça mue les sauterelles ? je ne savais pas...



 vue sous un autre angle...







  eh, mais, c'est qu'il y en a d'autres !












sur le même pied de chardon, non,  pas de chardon, me dit Foise, de Cirse , trois sauterelles :
la première à attirer mon attention, d'un vert fluo très pâle, à côté de son exuvie translucide, vient de muer.
Les deux autres ont dû faire de même un peu plus tôt, leur couleur a foncé et terni. Il n'y avait pas d'autres exuvies, j'ai lu qu'il est probable qu'elles les mangent .
J'avais oublié la photo d'ensemble, j'ai mis celle d'une plante identique. Le chardon n'avait pas l'air dévoré... juste un abri pour la mue?
pour le "chardon" (abus de langage habituel chez moi, voir commentaires), semble-t-il : cirse laineux : Cirsium eriophorum
Pour plus d'infos et d'images, voir ce site (plusieurs photos) qui m'a aidée à comprendre - un grand merci !
www.photos-entre-amis.com/sauterelle-en-mue-une-rencontre...

J'avais publié  un montage de ces photos dans ma galerie, qui disparaît aujourd'hui, mais on peut encore le retrouver ici (avec la localisation)

dimanche 23 janvier 2011

la porte du rêve ?


un escalier
qui semble n'aller nulle part 
 une porte
- mais est-ce vraiment une porte?
transparente 
à la vue 
au vent 
à peine fixée
l'avons-nous bien regardée?

 plus qu'elle ne fait obstacle
elle invite à entrer
au moins du regard 
à contempler la colline  
les plantes 
les oiseaux le vent
jardin en projet ou jardin sauvage

mais
 dans une autre vie
il y a longtemps 
c'était... le bateau des rêves

celui qui l'a invitée là 
je lui dis bravo 
bravo le poète !

pourquoi bloguer ?

question d'une amie :
Et vous qu'est-ce qui vous fait bloguer?

 Bonne question ! au bon moment

 Gros passage à vide après coupure-vacances-fatigue-à quoi bon...
bon à rien... rien à faire...faire semblant... blanc/ vide



ça fait du bien, de partager,
ça fait du bien de se laisser interroger par les autres,
par leur mode de vie différents,

de prendre vie et force dans leurs enthousiames,
de leur offrir les nôtres en partage,

ça fait du bien de mettre en forme sa pensée.
 de semer des petits cailloux blancs...
 de s'imposer une rigueur, un rythme, une régle
être lisible, compréhensible
être utile...
tri !

foisonnement, organisé juste ce qu'il faut,
stimulation, feed back, nouvelles pistes...

providence des rencontres, des coïncidences
richesse

 bon... feed back... ça manque un peu de commentaires,
à vrai dire,
mais ils n'en sont que plus précieux,
si les commentaires remplissage ou politesse sont peu utiles,
 les petits signes d'amitiés sont bons

samedi 22 janvier 2011

objet flottant identifié

Derrière un voilier qui plairait bien à mon chéri, une drôle de chose...

pas un OVNI, pas même un OFNI, car il a un nom : Ocean Pearl

http://www.superyachts.com/news/superyacht-ocean-pearl-launches-with-yacht-plus-444.htm

vendredi 14 janvier 2011

un "arbre à fraises" l'arbousier

Paulilles , novembre 2009
une allée entière de magnifiques arbousiers, avec des fruits énormes
pour en savoir plus sur Arbutus unedo cliquez ici

- Mais qu'est-ce qu'ils faisaient d'autant de fruits , alcool ?

lundi 10 janvier 2011

petit appareil numérique, grand plaisir

il avait les coins qui déforment, des batteries poussives, mais il tenait dans la poche et les photos étaient sur mon ordi le soir même...
 c'est comme ça que j'ai repris le virus... sans frais de développement, sans délai